Aurèle, quel a été ton parcours dans le basket jusqu’à présent ?
J’ai commencé le basket à 5 ans dans un club qui s’appelle Bruguières à côté de Toulouse. J’y suis resté jusqu’à mes 15 ans en faisant le CREPS, car mon club avait une catégorie U15 élite. Ensuite, j’ai fait mes 3 ans à l’INSEP, un an à Nancy (Betclic Elite), un an à Angers (Pro B) et me voilà à Poitiers.
Comment as-tu trouvé l’INSEP ?
C’est particulier. Franchement, c’est très dur physiquement mais je pense que mentalement ça l’est encore plus. Les coachs essaient de nous préparer du mieux possible au monde professionnel, donc ils ne laissent rien passer et sont à fond sur nous. Sur le moment, ce n’était pas très agréable, mais sans l’INSEP, je n’en serais pas là aujourd’hui.
Tu rejoins ensuite le club de Nancy, comment se sont passés tes débuts dans le monde professionnel ?
À Nancy, je me suis fait une rupture des ligaments croisés donc je n’ai pas pu jouer. Et à Angers, malgré la descente, j’ai pu apprendre beaucoup de choses car j’ai eu l’opportunité de beaucoup jouer. J’en retire pas mal de positif car le groupe s’entendait super bien et je pense que cette relation entre nous durera dans le temps car c’était une année vraiment particulière.
En parallèle, tu as eu la chance de porter le maillot de l’équipe de France à plusieurs reprises et d’être champion d’Europe U20 cet été.
J’avais commencé en étant international U15 et malheureusement j’avais loupé les années suivantes à cause de blessures. On peut dire que l’Euro U20 était ma première véritable campagne. C’était une expérience incroyable car être champion d’Europe en jeune reste quelque chose d’unique. Je n’en retiens que du positif et je suis super fier d’avoir participé à cette aventure.
Pourquoi avoir choisi le PB86 pour continuer ta carrière ?
Poitiers est l’un des clubs qui s’est montré intéressé rapidement et assez tôt dans la saison. J’ai trouvé ça important d’avoir un coach qui me voulait vraiment. Andy a d’abord contacté mon agent qui m’a ensuite transmis l’intérêt du club de Poitiers pour moi. Il y a eu tout de suite du feeling au téléphone avec le coach donc je n’ai pas hésité longtemps. C’est le projet qui m’a le plus séduit.
Est-ce que tu as des modèles dans le basket ?
Je pense qu’on peut s’inspirer de tout le monde donc j’essaye de prendre un maximum de ce que je vois. Que ce soit des matchs que je regarde ou même des interviews d’autres joueurs. Je n’ai pas un modèle en particulier. J’essaye de regarder différents types de basket, de la Pro B à la NBA.
Comment imagines-tu ton futur dans le basket ?
Mon but est d’atteindre mon potentiel maximum pour ne pas avoir de regrets après. Je vise le plus haut possible : l’Euroleague ou la NBA. J’espère pouvoir évoluer dans les plus grosses ligues du monde.
Aurèle et ses coéquipiers débuteront leur saison de Pro B ce vendredi en se déplaçant chez le promu Caen, pour le compte de la première journée.
Alexis BOUYAT – Bénévole et auteur de l’article